Dans une vidéo YouTube, Nick Walker dévoile son entraînement « Pull Day » extrême à 11 semaines du Mr. Olympia 2025. Le mutant est de retour, plus affûté que jamais, et déterminé à conquérir Las Vegas.
À seulement 11 semaines du Mr. Olympia 2025, Nick Walker ne relâche rien. Le 27 juillet, dans une vidéo YouTube déjà virale, l’IFBB Pro américain a partagé une séance d’entraînement « Pull Day » explosive, taillée pour façonner un haut du corps titanesque, y compris des bras atteignant désormais 61 cm de circonférence.
Un physique monstrueux, forgé avec rigueur après deux années d’absence sur la scène Olympia.
Nick Walker : Un come-back construit dans l’adversité
Walker avait dû renoncer à l’Olympia 2023 suite à une déchirure aux ischios, puis décliné l’édition 2024 en raison d’un corps récalcitrant à la préparation. Mais 2025 a marqué son grand retour. Après une deuxième place solide face à Derek Lunsford au Pittsburgh Pro, il a validé sa qualification en s’imposant avec autorité au New York Pro.
« Je suis probablement entre 268 et 271 livres si je devais donner un vrai chiffre. Je veux juste être peeled », confie-t-il d’entrée de séance, affichant déjà une condition physique bluffante.
Dans sa vidéo, Nick détaille l’intégralité de sa routine « Pull Day », dédiée au développement du dos, des biceps, des triceps et des deltoïdes postérieurs, l’ensemble avec un volume d’entraînement et une intensité hors norme.
Routine complète :
- Tirage vertical à la poulie haute
- Rowing T-bar
- Rowing assis à la poulie (barre droite)
- Tirage vertical avec barre en V
- Élévations latérales debout à la machine
- Oiseau à la poulie basse pour deltoïdes postérieurs
- Extension triceps à la machine, bras au-dessus de la tête
- Curl biceps assis à la machine
- Extensions lombaires lestées
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Une collaboration nouvelle et stratégique
Walker évoque également son partenariat avec Kyle Wilkes, son nouveau coach. Une rencontre simple mais décisive :
« Il m’a envoyé un message après m’avoir vu m’entraîner à Jersey Shore Fitness. Il m’a demandé ce que je faisais là-bas. J’ai répondu que j’aimais changer de salle. Il m’a proposé une séance… et c’est parti comme ça. »
À l’approche de la compétition, Nick continue à intégrer des cheat meals, tout en conservant une condition sèche impressionnante :
« C’est génial d’être aussi lourd et aussi sec. Mais je suis prêt à baisser progressivement. Mon coach garde encore quelques cheat meals… Et mon anniversaire arrive, donc j’ai une excuse ! »
Loin des dogmes classiques, Walker partage sa vision moderne de la gestion du sodium en prépa :
« Si ton corps est habitué au sodium, le rebond ne sera pas énorme. Par contre, si tu fais zéro sodium et que tu manges un Five Guys, là tu vas stocker… »
Côté musculature, il insiste sur un point souvent négligé par les pratiquants : les deltoïdes postérieurs.
« Les rear delts sont cruciaux pour une bonne forme d’épaules. Trop de gars les négligent, et c’est pour ça que leurs épaules paraissent plates. »
Walker conclut sa séance avec des extensions lombaires lourdes, en haute répétition, une zone souvent oubliée mais essentielle pour sa stabilité sur scène.
« Série longue, et c’est plié. 11 semaines, Pull Day terminé. »
Avec son objectif clair de finir dans le top 3, Nick Walker devra affronter un plateau ultra-compétitif incluant Samson Dauda (champion en titre), Derek Lunsford, Hadi Choopan et Andrew Jacked. Mais son focus est total.
Entre intensité, précision et stratégie, Walker semble mieux préparé que jamais. Son physique continue de progresser, sa mentalité est affûtée, et ses ambitions sont claires. À Las Vegas, en octobre prochain, il pourrait bien livrer la performance de sa vie.