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Bodybuilding

Combien coûte la diète Open de Stéphane Matala ?

Dans sa dernière vidéo YouTube publiée le 16 novembre 2025, le bodybuilder français Stéphane Matala dévoile le coût réel de sa diète sur un mois en catégorie Open.

Passé du bodybuilding classique (catégorie avec limite de poids) à l’Open (sans limite de poids), il doit aujourd’hui manger beaucoup plus pour soutenir sa prise de masse musculaire.

L’Open implique un volume alimentaire énorme et une diète hyper structurée.
Stéphane le rappelle tout de suite : avec l’inflation actuelle, manger comme un bodybuilder Open « coûte extrêmement cher », surtout lorsqu’on maintient une certaine qualité de produits.

Une diète de bodybuilder Open : 6 repas par jour

Stéphane tourne actuellement en prise de masse, c’est-à-dire une phase où l’on se met volontairement en surplus calorique pour construire un maximum de muscle tout en acceptant un peu de gras en plus.
Pour tenir le rythme, il mange 6 repas par jour et organise ses journées au millimètre : réveil à 5 h, cardio à 6 h, fin du cardio à 7 h, puis premier repas à 8 h 30.

Cette structure lui permet d’étaler les apports sur la journée et de mieux digérer les quantités massives de glucides et de protéines qu’exige la catégorie Open.
Il insiste aussi sur la constance : même en prise de masse, il garde une base alimentaire qui sera très proche de celle de sa future sèche.

Œufs et blancs d’œuf : la base protéique du matin

Premier stop en grande surface : les œufs.
Stéphane choisit des œufs pondus en plein air, en pack de 12, un compromis entre qualité, éthique et budget.

Chaque matin, il consomme 2 œufs entiers plus 200 g de blancs d’œuf.
Les blancs d’œuf sont achetés en brique sur le site Tsunami, qu’il juge plus pratique et surtout moins cher que la grande distribution.

Les œufs et les blancs d’œuf constituent une source de protéines complètes (elles contiennent tous les acides aminés essentiels) très adaptée au bodybuilding.
Plutôt que de casser des dizaines d’œufs et jeter les jaunes, il préfère un mix simple : un carton d’œufs entiers pour le goût et la texture, complété par les briques de blancs pour atteindre la bonne quantité de protéines sans exploser les lipides.

Fruits et légumes surgelés : pratique, économique et stable

Pour ses fruits, Stéphane mise sur le surgelé, notamment les myrtilles (blueberries).
Il en prend environ 30 g tous les matins, surtout pour leurs fibres, vitamines et antioxydants.

Il explique que la congélation bloque l’activité cellulaire, ce qui permet de conserver les nutriments plus longtemps que des fruits frais oubliés quelques jours dans le frigo.
Pour ceux qui choisissent des fruits frais, il recommande de les acheter le matin au marché et de les consommer rapidement pour profiter au maximum de leur qualité nutritionnelle.

Même logique pour les légumes : surgelés, pratiques, faciles à doser.
Ne trouvant pas d’asperges ce jour-là, il se rabat sur les brocolis, et prend plusieurs sachets. Il tourne autour de 50 à 100 g de légumes par repas, sauf au premier repas et au sixième où il n’en met pas.

Patates, riz et féculents : le carburant principal

Côté glucides, Stéphane s’appuie surtout sur des féculents : pommes de terre et riz.
Les glucides sont le « carburant » de l’athlète, indispensables pour soutenir l’entraînement lourd et les séances de cardio.

En moyenne, il consomme 400 g de pommes de terre par jour.
Il choisit des filets bons marchés mais reste attentif à ne pas trop stocker, car les pommes de terre finissent par germer si elles traînent trop longtemps.

Il prépare ses patates de différentes manières :

  • en “frites” à l’air fryer (friteuse à air, qui nécessite peu ou pas d’huile) ;
  • en purée maison, en écrasant lui-même les pommes de terre cuites, sans produits transformés.

Les patates douces font aussi partie de ses options habituelles, mais pour ce mois-ci, il se limite aux pommes de terre classiques.
Son principe : varier d’un mois à l’autre, mais dans une structure de diète stable pour ne pas perturber la digestion.

L’huile d’olive comme source principale de lipides

Pour les lipides (les graisses alimentaires, essentielles pour les hormones et la santé générale), Stéphane privilégie l’huile d’olive.
Il en utilise à la fois pour la cuisson et en assaisonnement.

Il tourne autour de 30 à 35 g d’huile d’olive par jour, répartis sur ses repas (5 g sur certains, 10 g sur d’autres).
Il se permet ici un produit un peu plus cher et de bonne qualité, car une bouteille lui dure plus d’un mois.

Au passage, il rappelle une expérience personnelle : avoir changé brutalement de source de lipides (huile d’olive vers amandes) l’avait complètement ballonné en pleine préparation.
Pour lui, c’est une leçon clé : garder les mêmes aliments de la prise de masse à la sèche permet au système digestif de rester habitué, ce qui évite les mauvaises surprises à l’approche des compétitions.

Ketchup, yaourt grec et “plaisirs” contrôlés

Même en prise de masse, Stéphane reste carré, mais pas robotique.
Il intègre quelques touches de “plaisir maîtrisé” pour tenir la diète sur le long terme.

Il ajoute parfois un peu de ketchup bio sur ses pommes de terre façon frites.
Il rappelle qu’en prise de masse, on peut se permettre quelques extras, tant que cela reste marginal par rapport à l’ensemble de la diète.

Autre astuce : le yaourt grec riche en protéines, qu’il aime mélanger avec du riz pour un combo à la fois gourmand et calorique.
Cette préparation lui permet d’augmenter facilement ses apports énergétiques tout en restant dans un cadre d’aliments relativement simples.

L’eau : filtrée, en grande quantité

Question hydratation, Stéphane ne compte pas les packs d’eau dans le budget de sa diète mensuelle.
Il boit l’eau du robinet, mais investit dans un filtre et deux grandes bouteilles en verre.

Par jour, il boit environ 6 litres d’eau, sans compter ce qu’il consomme pendant l’entraînement.
Il précise un point souvent méconnu : l’eau chaude du robinet n’est pas potable, car elle passe par la chaudière. En clair, on ne remplit pas sa bouilloire ou sa tasse de café directement avec l’eau chaude du robinet.

Viandes et poissons : le gros poste de dépense optimisé

Les protéines animales restent le cœur de sa diète de bodybuilder : poulet, poisson, crevettes, saumon.
Mais plutôt que d’acheter en grande surface, Stéphane se rend chaque mois chez un grossiste pour limiter les coûts.

Il y achète principalement :

  • 20 kg de blanc de poulet,
  • deux sachets de gambas, d’environ 800 g chacun,
  • un pavé de saumon frais de 800 g,

ainsi que du pain de mie pour quelques petits-déjeuners plus caloriques.

À titre de comparaison, il explique qu’en supermarché, le kilo de bœuf peut monter à 14 €, alors que chez son grossiste, certaines viandes tournent autour de 5 à 5,50 € le kilo.
Sur un mois, il estime la partie viande autour de 36 kg, ce qui représente un poste majeur dans son budget alimentaire.

Au-delà des chiffres, Stéphane glisse aussi un morceau de son histoire personnelle.
Adolescent, il se décrit comme un garçon très passif, fils unique, attendant que sa mère, qui travaillait tard, lui prépare à manger, quitte à avoir faim jusqu’à 23 h 30.

Sa “recette de survie” au collège : du pain de mie généreux recouvert de lait concentré sucré, un combo ultra sucré mais terriblement gourmand.
Avec la musculation, il est passé d’un mode passif à un mode actif, comprenant qu’il devait apprendre à cuisiner, faire les courses et gérer lui-même sa nourriture s’il voulait progresser en bodybuilding.

Il a même travaillé en grande surface, de nuit, pour financer cette nouvelle discipline de vie.
Pour lui, la muscu l’a autant transformé physiquement que mentalement, en l’obligeant à devenir autonome.

Le détail du budget : combien coûte vraiment sa diète ?

À la fin de la vidéo, Stéphane fait le récapitulatif du mois.
Il distingue deux grosses sessions de courses.

Première partie en grande surface

  • Œufs, légumes, pommes de terre, huile d’olive, fruits surgelés, quelques à-côtés.
  • Total : 58,74 € pour 19 articles.

Deuxième partie chez le grossiste

  • 4 sachets de pain de mie nature, 20 kg de blanc de poulet, 2 sachets de gambas, 1 pavé de saumon frais de 800 g.
  • Total : 107,20 €.

En additionnant les deux montants (107,20 € + 58,74 €), on arrive à 165,94 € pour un mois complet de diète en Open.
Ce chiffre ne prend pas en compte l’amortissement du sac de riz de 20 kg (déjà entamé depuis plus de 3 mois) ni l’investissement dans le filtre à eau, mais il donne une bonne idée du budget minimum pour tenir cette diète.

Astuces de Stéphane pour réduire la facture

Au fil de la vidéo, plusieurs principes se dégagent pour limiter le coût de la diète sans sacrifier la performance :

  • Acheter en gros : sac de riz de 20 kg, gros volumes de poulet chez un grossiste.
  • Privilégier le surgelé pour les fruits et légumes : moins de gaspillage, meilleure conservation des nutriments.
  • Garder des aliments constants de la prise de masse à la sèche pour ne pas perturber la digestion.
  • Réserver le “premium” à certains produits qui durent longtemps (huile d’olive de qualité, par exemple).
  • Filtrer l’eau du robinet plutôt que d’acheter des packs d’eau en bouteille.

Avec cette vidéo, Stéphane Matala montre concrètement ce que représente, en euros, le mode de vie d’un bodybuilder Open en pleine prise de masse.
Environ 166 € par mois de nourriture stricte, six repas par jour, une organisation millimétrée et quelques touches de plaisir contrôlé pour tenir le rythme.

Au-delà des chiffres, son message est clair : la diète n’est pas qu’une liste de macros, c’est un engagement sur la durée, financier, logistique et mental.

Et pour ceux qui rêvent de monter en catégorie Open, sa transparence sur le coût réel de l’alimentation est un rappel puissant : avant de pousser plus lourd, il faut aussi accepter de manger plus… et de payer le prix qui va avec.

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