Le bodybuilder britannique Akinwale Arobieke, surnommé « Muscle Squeezer », est décédé à 64 ans.
Akinwale Arobieke, connu pour son étrange obsession consistant à approcher d’autres hommes afin de palper leurs muscles, a été retrouvé sans vie à son domicile.
Personnage controversé et entouré de légendes urbaines, Akinwale Arobieke, surnommé « Muscle Squeezer » et par bien d’autres appellations, n’était pas seulement un bodybuilder britannique mais surtout une figure atypique. Sa fascination inhabituelle pour la musculature d’autrui l’a rendu tristement célèbre. Le 26 août, il a été découvert mort dans son appartement situé sur Devonshire Road, à Toxteth. Il était âgé de 64 ans.
Akinwale Arobieke : Une figure locale de Liverpool
Résidant à Liverpool, Arobieke était une personnalité bien connue dans la région du Merseyside, redoutée par certains en raison de son passé. Passionné par les physiques musclés, le sien comme celui des autres, il avait attiré l’attention des médias en raison d’accusations l’impliquant dans des comportements jugés inquiétants. Au fil du temps, les récits à son sujet se sont multipliés, brouillant la frontière entre réalité et exagérations populaires.
Né à Manchester, il s’est fait connaître à Liverpool, où sa réputation s’est forgée. À plusieurs reprises, il a fait face à la justice, la plupart de ses démêlés étant liés à son obsession des corps musclés.
En 1986, un jeune homme est décédé en tentant, selon les témoignages, d’échapper à Arobieke. D’abord condamné pour homicide involontaire, il fut finalement acquitté en appel. Cet épisode n’a pourtant pas mis fin aux enquêtes le concernant.
Lors de plusieurs interrogatoires, la police a rapporté que l’homme approchait souvent de jeunes hommes afin de palper leurs biceps, les soulever ou encore exécuter des squats avec eux. D’autres témoignages mentionnent qu’il mesurait la circonférence des bras, des cuisses ou encore du torse de ses victimes présumées.
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Condamnations et prison
En 2001, il a été inculpé pour attentat à la pudeur et harcèlement envers plus d’une dizaine de jeunes hommes. Par la suite, il a fait face à d’autres accusations et a purgé une peine de six années de prison. À sa libération, la justice lui a imposé plusieurs interdictions, dont celle de toucher les muscles d’autrui, restrictions qu’il viola quelques années plus tard. Arobieke a cependant toujours nié toute motivation sexuelle derrière son comportement.
En 2016, il a été le sujet d’un documentaire intitulé The Man Who Squeezes Muscles. Il affirma par la suite que cette production incitait à la haine raciale et le diabolisait injustement, se décrivant comme la cible d’une véritable « chasse aux sorcières ».
Estimant avoir été injustement poursuivi, il porta plainte contre la police pour poursuites abusives. Il obtint finalement un règlement à l’amiable. Depuis, il s’était largement retiré de la sphère publique. Le 26 août dernier, son corps a toutefois été découvert à son domicile, la police précisant que le décès était « non suspect ».
« Nous confirmons que les services d’urgence sont intervenus à Toxteth à la suite d’un décès non suspect le mardi 26 août. Vers 20 h 30, un homme dans la soixantaine a été retrouvé inanimé dans un logement de Devonshire Road, Princes Park. Le décès a été constaté sur place. »
La mort d’Akinwale Arobieke avait déjà été annoncée à plusieurs reprises par le passé sous forme de rumeurs. Cette fois, l’information est bien réelle, mettant un terme définitif à l’histoire de celui qui fut surnommé le « Muscle Squeezer ». Sa légende, en revanche, continuera d’alimenter la mémoire collective du Merseyside et au-delà.
