C’est désormais officiel : Sam Sulek, phénomène des réseaux sociaux et nouveau pro IFBB, rejoint les rangs de Gymshark aux côtés de Chris Bumstead. Cette alliance inattendue entre l’athlète au style brut et la marque d’athleisure au marketing léché pourrait bien rebattre les cartes du paysage fitness mondial.
Ce partenariat n’est pas qu’un simple contrat d’image. C’est un mouvement stratégique fort. Sulek, 240 livres de masse musculaire dense et de dévouement sans filtre, vient incarner une version plus authentique et radicale de la culture bodybuilding. Et cette signature pourrait bien changer la manière dont les marques dialoguent avec leur public.
C’est sur Instagram que la bombe a explosé : Sam Sulek publie un teaser sobre mais percutant accompagné de la légende “It’s about damn time @gymshark.” À ses côtés, Chris Bumstead, quintuple Mr. Olympia Classic Physique, et David Laid, autre figure emblématique de Gymshark. Pas besoin de discours : la scène parle d’elle-même.
La symbolique est évidente. Ce n’est pas une simple campagne de vêtements. C’est un repositionnement de marque. Gymshark, qui a longtemps cultivé une image basée sur l’esthétique épurée et les influenceurs lifestyle, s’associe désormais à une figure brute, sans artifice, qui parle à une autre frange du public.
Sam Sulek, l’anti-influenceur devenu influenceur majeur
Sam Sulek, c’est le contre-pied parfait du fitness Instagram : pas de lumières flatteuses, pas de montage à outrance, juste un hoodie, une salle de musculation, et des séries poussées jusqu’à la nausée. Il mange comme un déménageur, s’entraîne comme un possédé, et partage tout ça avec une honnêteté désarmante.
Dans un écosystème saturé de contenus léchés, Sam incarne une nostalgie du bodybuilding old school, où seul le travail comptait. Il ne vend pas un rêve : il rappelle à tous que progresser demande du sacrifice. Et c’est précisément ce message qui résonne aujourd’hui auprès d’une nouvelle génération d’adeptes.
Avec ce partenariat, Gymshark dépasse le cadre de la mode sportive. L’entreprise redéfinit son identité : moins d’apparence, plus de substance. Elle se positionne désormais aux côtés de ceux qui s’entraînent pour devenir plus forts, pas juste pour poster un reel.
Associer Sam à Chris Bumstead est une manœuvre brillante. D’un côté, CBum : l’esthétique maîtrisée, le champion charismatique. De l’autre, Sulek : la brutalité sans filtre, le chaos maîtrisé. Ensemble, ils couvrent tout le spectre : la rigueur et l’authenticité, la discipline et la dévotion brute. Les fans, eux, en redemandent.
Sam Sulek n’est pas juste populaire : il est devenu le porte-étendard d’une contre-culture. Là où l’industrie du fitness valorise les corps secs et les visuels épurés, il mise sur la force, le volume, et une réalité sans retouche. Et ça fonctionne. Il a bâti sa notoriété sans artifices, exactement comme Chris Bumstead : à sa manière, sans compromis.
C’est ce parallèle qui rend leur association crédible et puissante. Ils ne partagent pas seulement un sponsor, mais une vision du sport et une éthique de travail. C’est rare dans un milieu souvent dominé par l’opportunisme.
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Plus qu’un contrat, un symbole
L’arrivée de Sam Sulek chez Gymshark dépasse la simple annonce marketing. C’est le reflet d’un retour aux sources dans la culture bodybuilding. Un moment où les filtres cèdent la place à la sueur, où le confort cède devant l’effort.
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Peut-être que le hardcore n’a jamais disparu. Peut-être qu’il attendait simplement une nouvelle icône. Aujourd’hui, elle porte un hoodie, mange des kilos de poulet, et fait du rowing comme si sa vie en dépendait. Est-ce une révolution ou une simple tendance passagère ? L’avenir le dira.
Mais une chose est sûre : Gymshark, lui, a bien senti le vent tourner.
